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Articles

Les bases occultes de la Musique et ses reflets terrestres sur la vie de l'âme

  "La musique est un bienfait du ciel, elle en est descendue."  ( Fragments - IV e  s. av. J.-C.) Platon « La musique est un exercice de métaphysique qui s’ignore, pendant lequel l’esprit ne sait pas qu’il est en train de philosopher » Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation Lecture donnée à Cologne par Rudolf Steiner en 1906 Pour ceux qui pensent à la musique du point de vue esthétique, il y a quelque chose de curieux à ce sujet; pour un simple sentiment humain, c'est une expérience directe qui pénètre l'âme; et pour ceux qui veulent comprendre comment elle produit ses effets, c'est un problème assez difficile. Par rapport aux autres arts — sculpture, peinture, poésie — la musique a un caractère particulier. Tous les autres arts ont une sorte de modèle dans le monde extérieur. Le sculpteur travaille à partir d'un modèle, et s'il crée une statue de Zeus ou d'Apollon, il prend une forme humaine idéalisée. C...

Verticalité et hominisation

Peu d'idées auront été aussi populaires et pourtant aussi incomprises que celles de Darwin sur l'évolution. Elles font encore l'objet de vives discussions, et il existe un grand décalage entre la présentation qui en est faite un peu partout, aussi bien dans l'enseignement que dans la vulgarisation, et ce que Darwin a écrit dans son fameux De l'origine des espèces paru en 1859. Il n'y est nullement question, en effet, d'espèces existantes qui auraient évolué vers d'autres espèces existantes. Jamais Darwin n'a prétendu, par exemple, que le singe, tel que nous le connaissons, a pu devenir un homme en passant par une série de types intermédiaires. Il ne pensait pas à des liens horizontaux entre les espèces vivantes, mais à des liens verticaux : les similitudes entre le singe et l'homme seraient donc dues, pour lui, au fait qu'ils descendent tous deux d'un même ancêtre, auquel chacun est relié par des chemins différents. Mais à quoi r...

Qui est le Crocodile ? Lucifer ou Satan ?

La première édition du « Crocodile » de Louis-Claude de Saint-Martin parut en 1799, an VII de la République Française, sans nom d’auteur sauf cette annotation « Œuvre posthume d’un amateur de choses cachées ». La seconde édition de 1962 fut préfacée par Robert Amadou et analysée par Simone Rihouët-Coroze, ainsi que la troisième, identique, de 1979, aux éditions Triades. Cette œuvre, par trop méconnue et bien souvent marginalisée par les exégètes de Saint-Martin, Serge Caillet nous en rappelait le mois dernier dans son article « La leçon du Crocodile » les lignes forces, nous oblige, aujourd’hui, dans cette entrée fracassante dans ce XXIe siècle où les puissances antagonistes non seulement sourdent mais aussi s’affrontent, à une relecture de ce texte, qui prend indéniablement un relief tout particulier, tant les éléments analytiques et symboliques s’ils peuvent échapper au vulgum ne saurait distraire l’initié. Nous avons retrouvé au sein de la bibliothèque Arcadia, le numéro sp...